Bonjour,

 

Voici ci-dessous, un « petit » résumé du document. (selon m’a compréhension)

 

Cordialement :

 

Synthèse :

 

Les données composants le DPI sont dissociées en 4 parties (fiche 6) :

Chacune de ces catégories de données doit être chiffrée et cloisonnée par rapport aux autres. Ce qui évite que l’accès à une base permette l’accès aux autres bases.

Les bases de données doivent être chiffrées et cloisonnées (fiches 6 et 7). Des sauvegardes doivent être réalisées et solutions de secours sont mises en place (fiche 7).

Tous les échanges doivent être sécurisés (fiche 9).

La durée de conservation,  l’archivage et la suppression des données doivent être conforme à l’article R. 1112-7 du CSP (fiche 8).

L’information qui doit être diffusée aux patients, aux proches et aux professionnels (fiche 10)

                Cette information doit comporter l’ensemble des mentions prévues à l’article 13 ou, le cas échéant, 14 du RGPD.

Il devra être indiqué que le droit d’opposition, le droit à la portabilité et le droit à l’effacement des données ne sont pas applicables.

L’exercice de ces droit est expliqué dans la fiche 11.

Les accès sont nominatifs et à partir de 2026 l’authentification multifacteur devra être en place (Fiche 13).

Tous les accès sont gérés via une grille d’habilitation (fiches 12 et 13), ils doivent être tracés et contrôlés de façon régulière (fiche 13).

L’accès au dossier d’un patient se fait par l’équipe soins (fiche 12).

Le patient peut demander à protéger son identité (fiche 13).

Une revue annuelle des habilitations doit être réalisée (fiche 13).

Les accès et les relations avec les sous-traitants, destinataires et tiers, doivent être encadrées (fiches 14 et 15).

Il en est de même pour toutes les opérations de maintenance (fiche 16).

Pour chaque projets concernant le DPI, une analyse d’impact doit être réalisée (fiche 5) et le responsable de traitement doit prendre ses dispositions pour respecter le RGPD (fiches 3 et 4).

 

Descriptif des fiches :

 

Fiche 3 Page 6 : Responsabilité de traitement

 

Fiche 4 Page 7 : Base légale

 

Fiche 5 Page 8 : Analyse d’impact et homologation

 

Fiche 6 Page 10 : Données composant le DPI

 

Les données administratives relatives au patient et à ses proches (Page 10)

 

Les données administratives relatives aux professionnels de santé (Page 12)

 

Les données structurées liées à la prise en charge (Page 12)

 

Les documents du DPI (Page 14)

Documents provenant du DMP

 

Fiche 7 Page 16 : : Mesures de sécurité générales liées à la conservation des données

Chiffrement des données (Page 16)

Sauvegardes régulières, protégées et testées (Page 16)

 

Fiche 8 Page 18 : Durées de conservation

 

Fiche 9 Page 20 : Sécurisation des échanges de données

 

Fiche 10 Page 21 : Information des personnes concernées

 

Information au titre du DPI : rappels généraux (Page 21)

La règlementation reconnaissant aux personnes mineures le droit de solliciter le secret de certaines informations le concernant vis-à-vis de ses représentants légaux. la CNIL estime que, dans ces hypothèses, seule la personne mineure doit être informée du traitement de ses données à caractère personnel. En toute état de cause, les titulaires de l’autorité parentale devront être informés du traitement de données à caractère personnel d’une personne mineure dont ils ont la charge dans le cadre :

Le responsable de traitement pourra utilement rappeler que des mesures peuvent être mises en œuvre afin de restreindre l’accès à l’identité réelle du patient (par exemple, pour protéger la vie privée d’une personnalité publique, d’un patient dont des proches exercent dans l’établissement ; voir la Fiche 13 – Partie B), ainsi que les modalités pour en bénéficier.

 

Information au titre des traitements ultérieurs (Page 23)

Le responsable de traitement initial sera tenu d’évaluer la compatibilité de la finalité ultérieure par rapport à la finalité du DPI.

L’utilisation de données de santé pseudonymisées à des fins de recherche est en principe compatible avec la finalité initiale de leur traitement.

Le responsable du traitement ultérieur peut soit ;

 

Recommandations pour l’information des patients (Page 24)

 

Recommandations pour l’information des proches des patients (Page 27)

 

Recommandations pour l’information des professionnels participant à la prise en charge

Cette notice peut être intégré aux documents remis aux nouveaux arrivants dans l’établissement.

 

Fiche 11 Page 29 : Les mesures de sécurité liées à l’information et l’exercice des droits

En cas de transmission du dossier médical par courrier, il est recommandé de le réaliser sous enveloppe scellée conçue pour révéler une tentative d’ouverture, avec remise en main propre par le facteur et accusé de réception (LRAR).

mise en place après vérification de l’identité du destinataire et recueil auprès de lui de ses facteurs d’authentification (par exemple, un mot de passe et un numéro de téléphone mobile).

préalablement recueilli et vérifié (courrier postal, téléphone, texto, etc.).

la CNIL recommande alors de lui faire signer un document indiquant qu’il a été informé des risques et a refusé les solutions sécurisées proposées par l’établissement.

 

Fiche 12 Page 30 : Le personnel du responsable de traitement

Cette obligation s’applique également à tout professionnel intervenant dans le système de santé quel que soit sa compétence, son statut et le fait qu'il ait ou non accès aux dossiers des patients44 (personnel administratif, secrétaire médical, assistant social, éducateur spécialisé, etc.).

Il peut s’agir d’une confidentialité simple, c’est-à-dire la non divulgation de la présence du patient à sa demande ou d’une confidentialité renforcée, par exemple dans les cas où les proches du patient exercent dans la structure de santé où il est soigné ou encore si le patient est reconnu comme une personnalité publique

 

L’équipe de soins

Il est recommandé qu’elle soit soumise à l’avis de la commission médicale d'établissement.

Cet accès peut être :

Ce consentement au partage de données à caractère personnel doit répondre aux conditions posées par les articles R. 1110- 3 et suivants du CSP.

C’est notamment le cas pour l’accès aux données du DPI par :

 

Fiche 13 Page 33 : Les mesures de sécurité liées aux accédants

 

A - Comptes utilisateurs et authentification multifacteur

Cela permet notamment d’assurer la traçabilité des accès au DPI et des modifications de données.

Comme ces utilisateurs ne bénéficient pas de la CPS, des identifiants nominatifs et une authentification multifacteur locale doivent être mise en place.

Il est également possible de recourir à des CPE de service non nominatives, à la condition que leur attribution soit systématiquement tracée dans une main courante, de même que leur restitution en fin de mission, qui devra être contrôlée.

 

B - Gestion des habilitations

Dans un tel cas, la CNIL recommande de remplacer l’identité du patient concerné par un alias, qui sera seul visible pour les accès courants au dossier, ou en utilisant un mode « très confidentiel » permettant de restreindre l’accès du dossier à une équipe de soins spécialement désignée.

Le DPI devrait permettre d’identifier spécifiquement ces données et ces documents.

Lors de leur consultation par un professionnel de santé, le DPI peut par exemple présenter une mention d’alerte spécifique (par exemple : « Ne pas communiquer ces informations aux parents »).

De même, ces données ou documents doivent être masqués lorsque le dossier d’un patient mineur est communiqué ou rendu accessible à un représentant légal du mineur concerné.

Cette fonctionnalité doit impérativement assurer que ces accès sont tracés et justifiés, avec le nom de l’utilisateur et un motif issu d’une liste prédéfinie.

Les droits attribués doivent être adaptés au motif déclaré (par ex. pour une recherche d’antécédents : simple liste de l’historique des séjours, et pour dispenser des soins en urgence : accès complet au séjour en cours).

 

C – Traçabilité

En particulier, les connexions au DPI (identifiants, date et heure), les recherches de dossiers, les consultations d’informations et les opérations réalisées sur celles-ci (ajouts, modifications, suppressions) doivent être tracées, pour l’ensemble des données structurées et des documents rattachés au DPI.

De même, les traces de consultations et d’actions en lien avec le parcours de soin du patient (diagnostic, orientation thérapeutique, prescription, etc.) doivent être conservées avec la même durée que son dossier (20 ans après la dernière visite dans l’établissement).

Afin de disposer d’une valeur probante, la CNIL recommande que ces traces soient non modifiables, enregistrées en lecture seule et de manière cloisonnée.

Elles doivent tracer les flux d’information, avec leur origine et leur destination, leur horodatage précis et leur auteur (utilisateur ou machine). Elles ne doivent pas contenir de données de santé.

Mise en place d’un bastion d’administration avec une authentification multifacteur, permettant d’enregistrer toutes les sessions d’administration et le détail des actions réalisées par chaque administrateur.

Les accès en mode dégradé doivent être encadrés par des procédures strictes assurant notamment leur validation hiérarchique, leur traçabilité et leur imputabilité.

Ce contrôle doit être effectué a minima mensuellement, de préférence par une commission interne chargée de surveiller le bon usage du DPI et de traiter les plaintes, et le cas échéant d’effectuer des rappels à l’ordre ou des avertissements.

Pour cela, elle peut disposer d’outils d’analyse des comportements utilisateurs, basés sur des règles métiers (par exemple, nombre de professionnels accédant à un même dossier patient, nombre de dossiers consultés chaque jour par un même professionnel, volume de documents consultés, etc.), avec un suivi spécifique des accès en mode « bris de glace ».

 

Fiche 14 Page 38 : Les sous-traitants , destinataires et tiers

 

A – Les sous-traitants (page 38)

Seules les données strictement nécessaires à l’exercice des missions confiées par le responsable de traitement doivent être accessibles ou transmises

 

B – Les tiers : destinataires et tiers autorisés (page 39)

 

Les tiers susceptibles d’intervenir dans la prise en charge des patients

Elle peut ainsi inclure des professionnels de santé exerçant en dehors de l’établissement de santé responsable du DPI (professionnel exerçant dans un autre établissement de santé ou en ville, médecin traitant).

Le patient étant susceptible de changer d’avis ou de ne plus être suivi par le professionnel concerné, il est recommandé de les tenir à jour, notamment en demandant au patient de confirmer sa demande.

Les tiers autorisés

L’enjeu pour l’établissement de santé recevant une telle demande est de veiller à se conformer aux dispositions légales tout en garantissant la sécurité des données à caractère personnel traitées.

 

Les attachés de recherche clinique et les techniciens d’études cliniques.

Il est recommandé de respecter les modalités d’accès décrites dans les méthodologies de référence publiées par la CNIL.

 

Fiche 15 Page 42 : La maîtrise des relations avec les sous-traitants et les tiers

 

A – Les relations avec les sous-traitants (page 42)

À cet égard, il est recommandé de faire appel à des prestataires qualifiés par l’ANSSI.

En particulier, les exigences de sécurité pour les sous-traitants liés au DPI doivent être formalisées et détaillées, par exemple sous la forme de SLA (service-level agreement) et de PAS (Plan d’assurance sécurité), à la hauteur des exigences de sécurité identifiées pour le DPI ;

Un délai de deux ans pour les sous-traitants les plus impliqués dans la mise en œuvre du DPI semble adapté aux enjeux ;

 

B – Les relations avec les éditeurs de solutions (hors sous-traitances) (page 43)

Pour certains de ces référentiels, l’arrêté peut prévoir la délivrance d’un certificat de conformité par l’ANS.

 

C – Les relations avec les tiers (Page 44)

 

Fiche 16 Page 45 : La sécurisation des opérations de maintenance

 

Il est recommandé l’utilisation d’un bastion d’administration en authentification multifacteur, permettant d’assurer la traçabilité complète des sessions d’intervention pour chaque utilisateur.

 

 

 

 

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De : AUBIN, Thomas par Membres <membres@listes.rssi-sante.fr>
Envoyé : mardi 6 mai 2025 14:30
À : Mailing liste des membres du Club RSSI Santé <membres@listes.rssi-sante.fr>
Cc : bureau@listes.rssi-sante.fr; AUBIN, Thomas <Thomas.AUBIN@chu-lille.fr>
Objet : [Club RSSI] - Relance // Consultation publique sur la recommandation CNIL sur les DPI

 

Bonjour à tous,

 

Pour rappel – cf ci-dessous. Merci d’apporter vos contributions en amont des réunions svp, - Vendredi 9 Mai idéalement - afin que nous ayons matière à discuter.

 

Pour vous aider dans votre retour, si besoin, en pj le support Word de la consultation – merci de la conserver au sein de nos échanges uniquement.

 

En parallèle, j’envoie une invitation pour l’échange entre nous – invitation qui partira à tous, venez comme vous êtes 😉

 

Merci d’avance à tou(te)s pour vos contributions,

 

Bien cordialement.

 

 

 

Thomas AUBIN

Responsable de la Sécurité du Système d’Information

Groupement Hospitalier de Territoire Hôpitaux Publics Grand Lille

06.24.53.72.98 / thomas.aubin@chu-lille.fr

 

 

 

 

 

 

 

De : AUBIN, Thomas
Envoyé : vendredi 18 avril 2025 07:55
À : Mailing liste des membres du Club RSSI Santé <membres@listes.rssi-sante.fr>
Cc : bureau@listes.rssi-sante.fr
Objet : Consultation publique sur la recommandation CNIL sur les DPI
Importance : Haute

 

Bonjour à tous,

 

Pour donner suite aux échanges Tchap, le Club se propose de coordonner une réponse à la consultation lancée par le CNIL sur des recommandations de conformité et de sécurité autour du Dossier Patient Informatisé ;

 

Les infos CNIL et les propositions de recommandations sont ici :

Conformité et sécurité des dossiers médicaux : la CNIL lance une consultation publique sur un projet de recommandation | CNIL

 

Pour conduire cette réponse, deux « obligations » :

 

Vous souhaitant d’avance à toutes et tous un bon week-end prolongé,

 

Bien cordialement.

 

 

 

Thomas AUBIN

Responsable de la Sécurité du Système d’Information

Cellule Conformité Numérique

Groupement Hospitalier de Territoire Hôpitaux Publics Grand Lille

06.24.53.72.98 / thomas.aubin@chu-lille.fr

 

 

ATTENTION : Ce message a été envoyé par un expéditeur externe, en dehors de l’hôpital Émile Roux.
Ne cliquez pas sur les liens ou n’ouvrez pas les pièces jointes… sauf si vous connaissez l’expéditeur et que vous lui faites confiance !